Une métamorphose physique et existentielle
Jean Dujardin incarne Scott Carey, un homme ordinaire confronté à un phénomène inexplicable : son corps commence à rapetisser de manière irréversible.
Ce qui débute comme une curiosité médicale devient rapidement une descente aux enfers, où chaque centimètre perdu redéfinit les rapports au monde, aux autres, et à soi-même
Ce qui débute comme une curiosité médicale devient rapidement une descente aux enfers, où chaque centimètre perdu redéfinit les rapports au monde, aux autres, et à soi-même
Jan Kounen, connu pour ses univers visuels puissants (99 Francs, Blueberry, Dobermann), injecte dans cette adaptation une dimension psychédélique et introspective.
Le rétrécissement devient ici une métaphore de l’effacement social, du déclin masculin, et de la fragilité humaine face à l’infiniment grand et l’infiniment petit.
Le rétrécissement devient ici une métaphore de l’effacement social, du déclin masculin, et de la fragilité humaine face à l’infiniment grand et l’infiniment petit.
Jean Dujardin, entre vulnérabilité et panache
Loin de ses rôles comiques ou héroïques, Dujardin livre une performance physique et émotionnelle intense.
Suspendu à une latte de parquet, traqué par un chat devenu prédateur, il incarne un homme réduit à l’état de proie, mais dont la dignité et la lucidité ne cessent de croître à mesure que son corps diminue.
Son jeu oscille entre ironie tragique et tension dramatique, dans un décor où les objets du quotidien deviennent des menaces titanesques.
Le film joue habilement sur les échelles, les textures, et les sons pour immerger le spectateur dans une expérience sensorielle totale.
Suspendu à une latte de parquet, traqué par un chat devenu prédateur, il incarne un homme réduit à l’état de proie, mais dont la dignité et la lucidité ne cessent de croître à mesure que son corps diminue.
Son jeu oscille entre ironie tragique et tension dramatique, dans un décor où les objets du quotidien deviennent des menaces titanesques.
Le film joue habilement sur les échelles, les textures, et les sons pour immerger le spectateur dans une expérience sensorielle totale.
Une œuvre hybride, entre blockbuster et cinéma d’auteur
Avec L’Homme qui rétrécit, Jan Kounen signe un film à la croisée des genres : science-fiction, thriller psychologique, fable existentielle. Les effets spéciaux, impressionnants sans être envahissants, servent une narration centrée sur la solitude, la résilience et la quête de sens.
La bande-son, signée par un compositeur encore tenu secret, promet une ambiance immersive, entre pulsations électroniques et envolées orchestrales. Le film s’adresse autant aux amateurs de sensations fortes qu’aux cinéphiles en quête de profondeur.
La bande-son, signée par un compositeur encore tenu secret, promet une ambiance immersive, entre pulsations électroniques et envolées orchestrales. Le film s’adresse autant aux amateurs de sensations fortes qu’aux cinéphiles en quête de profondeur.
Jean Dujardin : rôle principal (Paul) Marie-Josée Croze : Élise Daphné Richard : Mia Serge Swysen Salim Talbi Miranda Raison Stéphanie Van Vyve 🎼 Musique originale : Alexandre Desplat 🎬 Scénario : Jan Kounen et Christophe Deslandes 📅 Sortie en salles : 29 octobre 2025 Sources :