Le film est basé sur le roman A Pale View of Hills de Kazuo Ishiguro, publié en 1982.
C’est le premier roman de l’auteur, qui explore les thèmes de la mémoire, du deuil, et de la reconstruction après la guerre.
L’histoire suit Etsuko, une femme japonaise vivant en Angleterre, qui se remémore son passé à Nagasaki après la Seconde Guerre mondiale, notamment sa relation avec une femme mystérieuse nommée Sachiko et sa fille.
Titre original Lumière Pâle Sur Les Collines Réalisateur Kei Ishikawa Scénario Adaptation du roman de Kazuo Ishiguro Genre Drame psychologique, adaptation littéraire Durée 02h03 Pays Japon / France (coproduction possible) Sortie en salles 15 octobre 2025 Festival Sélection officielle "Un Certain Regard" – Festival de Cannes 2025
👥 Distribution principale
Suzu Hirose (Notre petite sœur, Chihayafuru) prête ses traits à Etsuko, femme hantée par ses souvenirs. Fumi Nikaido (Himizu, River’s Edge) incarne Sachiko, figure instable et énigmatique du passé. Yō Yoshida, discrète et intense, joue un rôle pivot dans la mémoire fragmentée d’Etsuko. Camilla Aiko, révélation anglo-japonaise, apporte une étrangeté douce au personnage de Niki. Kōhei Matsushita, artiste complet, interprète Jiro, présence masculine ambivalente. Tomokazu Miura, légende du cinéma japonais, campe Ogata, figure d’autorité et de silence.
Chaque interprète contribue à l’atmosphère feutrée du film, où les regards en disent plus que les mots, et où les silences deviennent des confessions.
Chaque interprète contribue à l’atmosphère feutrée du film, où les regards en disent plus que les mots, et où les silences deviennent des confessions.
Un regard trouble sur les souvenirs, entre silence et résonance
Adapté du premier roman de Kazuo Ishiguro, Lumière Pâle Sur Les Collines est une plongée délicate dans les méandres de la mémoire, portée par la mise en scène feutrée de Kei Ishikawa. Sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard, le film interroge les zones floues du passé à travers le regard d’Etsuko, une femme japonaise installée en Angleterre, hantée par les échos de Nagasaki après-guerre.
Entre les collines embrumées et les intérieurs silencieux, Etsuko se remémore sa relation avec Sachiko, une mère instable, et sa fille Mariko, étrange et insaisissable. Mais ce récit fragmenté, presque spectral, semble cacher autant qu’il révèle. Les souvenirs se dérobent, les visages se confondent, et la douleur affleure sans jamais éclater.
La distribution japonaise – Suzu Hirose, Fumi Nikaido, Yō Yoshida, Camilla Aiko, Kōhei Matsushita, Tomokazu Miura – incarne avec justesse cette tension intérieure, ce vertige discret entre ce qui fut et ce qui ne sera plus.
Ishikawa filme les silences comme des aveux, les paysages comme des cicatrices, et les regards comme des confessions muettes.
Lumière Pâle Sur Les Collines n’est pas un drame à clés, mais une méditation sur le deuil, la reconstruction, et les récits que l’on se raconte pour survivre. Une œuvre exigeante et sensible, à découvrir en salles dès le 15 octobre, pour ceux qui aiment le cinéma qui murmure plus qu’il ne crie.
Adapté du premier roman de Kazuo Ishiguro, Lumière Pâle Sur Les Collines est une plongée délicate dans les méandres de la mémoire, portée par la mise en scène feutrée de Kei Ishikawa. Sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard, le film interroge les zones floues du passé à travers le regard d’Etsuko, une femme japonaise installée en Angleterre, hantée par les échos de Nagasaki après-guerre.
Entre les collines embrumées et les intérieurs silencieux, Etsuko se remémore sa relation avec Sachiko, une mère instable, et sa fille Mariko, étrange et insaisissable. Mais ce récit fragmenté, presque spectral, semble cacher autant qu’il révèle. Les souvenirs se dérobent, les visages se confondent, et la douleur affleure sans jamais éclater.
La distribution japonaise – Suzu Hirose, Fumi Nikaido, Yō Yoshida, Camilla Aiko, Kōhei Matsushita, Tomokazu Miura – incarne avec justesse cette tension intérieure, ce vertige discret entre ce qui fut et ce qui ne sera plus.
Ishikawa filme les silences comme des aveux, les paysages comme des cicatrices, et les regards comme des confessions muettes.
Lumière Pâle Sur Les Collines n’est pas un drame à clés, mais une méditation sur le deuil, la reconstruction, et les récits que l’on se raconte pour survivre. Une œuvre exigeante et sensible, à découvrir en salles dès le 15 octobre, pour ceux qui aiment le cinéma qui murmure plus qu’il ne crie.