Un récit inspiré d’un drame réel
Le film s’ancre dans un événement tragique survenu le 29 janvier 2024 : Hind Rajab, une enfant de six ans, se retrouve piégée dans une voiture sous les tirs à Gaza. Tandis que les bénévoles du Croissant-Rouge tentent désespérément de la maintenir en ligne et de lui envoyer une ambulance, son appel devient le témoignage brut d’une innocence confrontée à la violence
Kaouther Ben Hania, déjà remarquée pour son cinéma engagé (L’Homme qui a vendu sa peau), choisit ici une approche de docufiction : mêler la reconstitution dramatique à des éléments documentaires pour donner chair à une histoire trop vite engloutie par l’actualité
Une œuvre franco-tunisienne
Produit par Mime Films et Tanit Films, le long-métrage est une coproduction franco-tunisienne. D’une durée de 89 minutes, il s’inscrit dans une tradition de cinéma humaniste, où la fiction devient vecteur de mémoire collective.
Le casting réunit Amer Hlehel, Clara Khoury, Motaz Malhees et Saja Kilani, qui incarnent avec intensité les protagonistes de ce drame
Le casting réunit Amer Hlehel, Clara Khoury, Motaz Malhees et Saja Kilani, qui incarnent avec intensité les protagonistes de ce drame
Une voix universelle
Au-delà du récit individuel, La Voix de Hind Rajab interroge la place des enfants dans les zones de conflit, et la capacité du cinéma à transformer une tragédie en appel universel à la conscience. La voix de Hind, captée dans ses derniers instants, devient un symbole : celui d’une génération sacrifiée mais jamais réduite au silence. Le film, distribué par Jour2fête, s’annonce comme un moment fort de la rentrée cinématographique, suscitant déjà un vif intérêt critique et public.
29 janvier 2024. Les bénévoles du Croissant-Rouge reçoivent un appel d'urgence. Une fillette de six ans est piégée dans une voiture sous les tirs à Gaza et implore qu'on vienne la secourir. Tout en essayant de la garder en ligne, ils font tout leur possible pour lui envoyer une ambulance. Elle s'appelait Hind Rajab. © 2025 - Jour 2 Fête
Pourquoi il faut le voir
- Un témoignage bouleversant : l’histoire vraie d’une enfant confrontée à l’horreur.
- Un cinéma engagé : Kaouther Ben Hania poursuit son exploration des récits invisibilisés.
- Un impact universel : au-delà du contexte gazaoui, le film questionne notre rapport à l’humanité et à la mémoire collective.
Avec La Voix de Hind Rajab, le cinéma se fait archive vivante et outil de résistance. En donnant une voix à Hind, Kaouther Ben Hania rappelle que derrière chaque statistique de guerre se cache une histoire, une vie, une voix qui mérite d’être entendue. Ce film est une invitation à regarder, à écouter, et à ne pas oublier.
Source : de la vidéo - Journal Le Parisien / journaliste B.Donadille

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