Dans ce biopic animé signé Sylvain Chomet, Marcel Pagnol, au sommet de sa carrière dans les années 1950, est invité à écrire un feuilleton autobiographique. En plongeant dans ses souvenirs, il dialogue avec l’enfant qu’il fut, revisitant les paysages de Provence, ses premières émotions, l’arrivée du cinéma parlant, et la création de ses studios à Marseille. Ce récit intime et poétique mêle mémoire, transmission et invention, dans un style graphique rétro et lumineux.  

Dans une atmosphère suspendue entre passé et présent, Etsuko, une femme japonaise installée en Angleterre, se replonge dans les souvenirs de son ancienne vie à Nagasaki, juste après la Seconde Guerre mondiale. Tandis qu’elle tente de comprendre le suicide récent de sa fille, ses pensées dérivent vers une époque marquée par la reconstruction, les silences, et les rencontres énigmatiques.

Elle se remémore notamment sa relation avec Sachiko, une femme solitaire et instable, et sa fille Mariko, étrange et insaisissable. À travers ces souvenirs, Etsuko semble chercher des réponses, mais ce qu’elle découvre est plus troublant encore : les frontières entre mémoire, culpabilité et déni se brouillent peu à peu.  

Dans un Paris futuriste divisé en zones sociales, une intelligence artificielle nommée ALMA contrôle les comportements et assiste la police. Lorsque le meurtre de son créateur menace l’équilibre du système, deux enquêteurs que tout oppose

Zem, ancien flic désabusé, et Salia, jeune recrue idéaliste doivent collaborer pour percer les secrets d’un monde où la vérité est dictée par les algorithmes.

Entre thriller dystopique, polar social et science-fiction, Chien 51 interroge les dérives de la surveillance, la justice prédictive et la place de l’humain dans un système automatisé.  

Juin 1944. Alors que les Alliés s’apprêtent à débarquer en Normandie, une erreur de transmission fait croire à un petit groupe de soldats français que l’opération a été annulée. Résultat : ils se retrouvent seuls, en plein territoire ennemi, avec pour mission de “faire comme si de rien n’était”… sauf que tout le monde débarque bel et bien. Entre quiproquos, improvisations et bravades absurdes, cette bande de bras cassés va devoir sauver l’honneur… et peut-être l’Histoire.  

Alors que Les Quatre Cents Coups de Truffaut fait sensation à Cannes, Jean-Luc Godard, jeune critique aux Cahiers du Cinéma, rêve de réaliser son premier film. Soutenu par Truffaut et Chabrol, il convainc le producteur Georges de Beauregard de financer À bout de souffle. Le film retrace les 20 jours de tournage de cette œuvre fondatrice, dans un style qui évoque celui de Godard lui-même.